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MARIANNE  SCHARN

Selected Paintings on the Square

7 mars-13 avril 2019

La galerie Arnaud Lefebvre est très heureuse de présenter une « Sélection de peintures sur le carré » de Marianne Scharn. 

Marianne Scharn est une peintre américaine qui a participé à la scène minimaliste new-yorkaise de la fin des années 60. Sa famille d’origine allemande avait immigré dans l’État du Nouveau-Mexique, et Marianne Scharn est revenue s’installer au Nouveau-Mexique dans les années 80. Elle a rendu visite à Agnes Martin et, suivant son exemple, a construit son propre atelier. Elle a consacré sa vie à la peinture tout en travaillant pour gagner sa vie et se confronter au monde du travail. Pendant de nombreuses années elle a surveillé les feux de forêt dans une tour de guet installée au sommet d'une montagne, ce qui l’a amené à étudier les conditions atmosphériques et les montagnes.

Marianne Scharn a été fidèle à ses amitiés artistiques, notamment Sol LeWitt et Carl Andre avec qui elle a entretenu une correspondance suivie. Cependant si ses peintures présentent un état de plénitude, c’est le résultat d’une inquiétude visuelle où l’on perçoit le monde de l’enfance, le questionnement de soi et l’apprentissage de la perte. 

Je vois les peintures comme abstraites dans le sens où je travaille à la réduction — voulant atteindre une sorte d’essence visuelle avec l’effet d’une vue paisible — un calme visuel. Mais ensuite, parce que je peins des horizons, je considère cela en tant qu’élément concret, et cela pourrait être interprété comme un réalisme de type-paysage. Qui plus est, je travaille sur l’équilibre — équilibre de l’abstrait et du non-abstrait, des espaces verticaux et des horizontaux, des lignes droites et des courbes, du physique et du métaphysique, etc. Je trouve que même si les lignes que je peins sont statiques, elles paraissent vibrer et il y a un équilibre en jeu. Je travaille à peindre quelque chose qui soit stable et pas illusionniste. En conclusion, « l’œuvre devrait parler pour elle-même ». — Marianne Scharn.

L'exposition présente un ensemble de peintures carrées de petit format réparties sur plusieurs années. Elles ont été peintes dans la tour de guet où Marianne Scharn travaillait. Elles sont individuelles, en diptyque et en triptyque.

DOSSIER DE PRESSE

PRESS RELEASE

The Arnaud Lefebvre Gallery is very pleased to show Marianne Scharn’s Selected Paintings on the Square

 

Marianne Scharn is an American Painter who took part in the New York Minimalist scene of the late 60’s and early 70’s. She came from a German-born family that had immigrated to New Mexico, and she returned to New Mexico in the 1980's. She visited Agnes Martin, and following her example, Marianne Scharn built her own studio, and continued to devote her life to painting, while continuing to hold jobs for financial support and to be engaged with “working world”. When working as a Fire Look-out on top of a mountain for many years, she studied atmospheric conditions and mountains. Agnes Martin had said she wanted to paint mountains, but her mountains looked like “mole hills”.

Marianne Scharn was faithfull to her artistic friendships, notably Sol Lewitt and Carl Andre with whom she kept a longstanding correspondence. However, if her painting shows a state of completeness, it is the result of a visual unquietness that reveals the world of childhood, the questioning of oneself and the apprenticeship of loss.

I see the paintings as abstract in the sense that I work at reducing—wanting to attain some kind of visual essence with the effect of a peaceful view—a visual calmness. But then, because I paint horizons, I consider that to be a concrete element, and that could be construed as a landscape-type of realism. More so, I work on balance—balance of abstract & non-abstract, of vertical & horizontal spaces, of straight & curved lines, of the physical & metaphysical, etc. I find, even though the lines I paint are static, they appear to vibrate and there is an equilibrium at play. I work at painting something that is stable & not illusionistic. In conclusion, “the work should speak for itself”.—Marianne Scharn.

The small square paintings in the show were all painted on the Look-out tower.

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