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CATHERINE WOLFF
"FIL ROUGE"
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Époque étrange qui catalogue, d’un cri d’effroi, de sexuel une peinture qui montre des personnages nus. Le monde contemporain serait-il saisi d’amnésie et de pudibonderie ? Faut-il le rappeler : l’Histoire de l’art se confond pour partie avec l’histoire du nu ! Alors qu’est-ce qui dérange ? Qu’une femme ose s’adonner au nu, sans vergogne ?

Oui, je peins des personnages nus, parfois désirants, mais là n’est pas le propos.

Le propos, c’est précisément une mise à nu. Dans la forme d’abord, généralement frontale et réduite à une grande économie de moyens, jusqu’à l’effacement. Dans le sens, ensuite. Sans donner de réponse, telle une metteuse en scène, je place mes personnages en situation, sans échappatoire dans le cadre de la toile qui leur sert de huis-clos. Un titre, des signes, des clins d’œil aux Maîtres Anciens et j’interpelle.

J’invite à questionner les rapports humains, de ceux qui se cachent au fond des alcôves, loin des regards, du verni social, des habits.

C’est une poésie acide et grotesque, expressionniste et silencieuse, politique et cauche-mardesque, narrative et elliptique.

Mon travail n’est pas décoratif mais l’art doit-il nécessairement l’être ? Le paradoxe, c’est que la projection sur un support traditionnel d’une certaine violence des rapports humains rend soudain perceptible une réalité qui, dans notre monde saturé d’écrans et d’images autrement plus violentes, est de fait invisibilisée.

Catherine Wolff

English text translated by Natasha Lehrer

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Vues de l'exposition

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Interview

Catherine Wolff

Radio

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La vie est un roman

Émission réalisée par Yves Tenret

Mardi 3 juin 2025 de 11h à 12h

à écouter en podcast

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